Étymologie du terme "Administration"
Le terme provient du latin administrare signifiant : « aider, fournir ou diriger ». Le vocabulaire ecclésiastique a conservé ce sens : « administrer les sacrements ». Le sens moderne est attesté depuis 1783 (Mercier).
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Étymologie du terme "Comptabilité"
(Provient du mot Comptable puis Compter.)
De l’ancien français conter, du latin computare (« compter, calculer, prendre en compte, énumérer »). La graphie savante compter, apparue au XIIIe siècle (spécialisée au sens de « calculer ») et qui s’est imposée progressivement, est un dédoublement artificiel du verbe conter.
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10 des raisons poussant une petite entreprise à l’échec
1. Les chiffres ne tournent pas rond : La demande pour le produit ou le service est insuffisante au prix proposé et ne peut produire un bénéfice à l’entreprise.
2. Les entrepreneurs ne sont pas assez ouverts : Ils sont têtus, fuient le risque, fuient les conflits – cherchant à être aimés de tous. Ils peuvent être perfectionnistes, cupides, suffisants, paranoïaques, toujours en colère ou manquer d’assurance. Vous voyez ce que je veux dire. Parfois, vous pouvez même dire à ces entrepreneurs quel est leur problème, et ils le reconnaîtront volontiers – pour autant ils continueront de faire encore et encore les mêmes erreurs.
3. Une croissance hors de contrôle : Il s’agit certainement de la plus triste des raisons menant à l’échec – une entreprise ruinée par sa propre expansion. Cela peut inclure le fait de se diriger vers des marchés qui ne sont pas si rentables, expérimenter des problèmes de croissance qui nuisent aux affaires, ou emprunter trop d’argent dans une tentative de maintenir son rythme de croissance. Parfois, viser plus modeste est une meilleure solution.
4. Une mauvaise comptabilité : Vous ne pouvez pas être à la tête d’une affaire et ignorez ce qui se passe. Avec de mauvais chiffres, ou en l’absence de chiffres, une entreprise vit à l’aveuglette, et cela arrive bien plus souvent qu’on ne le croit. En réalité, la casquette du comptable est l’une des plus importantes que doit posséder un chef d’entreprise, jusqu’à ce qu’une personne dédiée, à temps plein, soit embauchée.
5. Ne pas faire attention à ses liquidités : Si la crise nous a bien appris quelque chose (je sais bien que l’on entend dire que nous en voyons le bout, mais mes clients semblent avoir la mémoire courte), c’est qu’une activité est cyclique par définition, et que les mauvaises passes peuvent resurgir à n’importe quel moment – la perte d’un client important ou d’un employé critique, l’arrivée d’un nouveau concurrent, un procès. Ce genre de choses peut sérieusement atteindre les liquidités de l’entreprise. Si celle-ci était déjà dans le rouge, voire endettée, il se peut qu’elle ne s’en remette jamais.
6. Une mauvaise gestion des opérations : Je n’ai jamais rencontré un seul entrepreneur qui ait ouvertement admis que sa gestion était médiocre. Pourtant, nul ne peut se considérer au-dessus du lot. La répétition, les recommandations de part et d’autre sont partie intégrante d’une affaire, tout comme le marketing (en fonction du type d’activité).
7. Un manque d’organisation opérationnel : Payer trop cher pour son loyer, sa main d’œuvre et ses matériaux. Maintenant plus que jamais, les entreprises à taille réduite ont un avantage. Ne pas avoir la ténacité nécessaire ou le cran pour négocier les termes d’un contrat, qui sont les maux d’aujourd’hui, peuvent rendre une entreprise non compétitive.
8. Un management dysfonctionnel : Manque de concentration, de vision, de planification, manque de standards, tout ce qui va devrait aller dans un bon management. Ajoutez-y des partenaires en dispute ou des proches mécontents, et vous obtiendrez un cocktail explosif.
9. Pas de plan de succession : Nous parlons ici de népotisme, de luttes de pouvoir, de personnes importantes se voyant remplacer par des ambitieux – toutes les raisons pour lesquelles les entreprises familiales échouent souvent avant de passer à la seconde génération.
10. Un marché en déclin : Les boutiques de livres, les boutiques de musique, l’édition, beaucoup de secteurs sont aujourd’hui en proie à un changement technologique très fort, un changement d’attitude de la part des consommateurs, ou une compétition de plus en plus forte de la part des grandes entreprises possédant des capacités financières ou des budgets publicitaires incomparables.
Revenu moyen des Québécois après impôt
Au Québec, le revenu moyen après impôt des particuliers était de 41 600 $ en 2021, une hausse de 30 % par rapport à 2005. En 2021, les femmes gagnaient en moyenne 37 500 $ et les hommes, 45 600 $. À la suite d’une hausse exceptionnelle du revenu après impôt en 2020 – notamment attribuable à la mise en place de mesures de soutien du revenu durant la première année de pandémie –, le revenu moyen des femmes et des hommes est inchangé en 2021,
Au cours de la période 2005-2021 :
- Le revenu moyen des femmes a augmenté de 11 000 $ (ou 42 %), et celui des hommes, de 8 200 $ (ou 22 %).
- L’écart de revenu moyen entre les sexes s’est rétréci, passant de 10 900 $ (ou 29 %) à 8 100 $ (ou 18 %). C’est en 2014 qu’il a été le plus important (11 500 $).
Le système d’éducation se compose de plusieurs niveaux (ordres d’enseignement)
Le système d’éducation se compose de plusieurs niveaux (ordres d’enseignement) : l’éducation préscolaire, l’enseignement primaire et secondaire, les études collégiales, les études universitaires et la formation postdoctorale.
Le réseau public est entièrement laïc. Dans la majorité des établissements scolaires, les classes sont mixtes. L’enseignement se donne en français au préscolaire, au primaire et au secondaire, sauf pour les personnes admissibles à l’enseignement en anglais. Au collégial et à l’université, l’enseignement peut se donner en français ou en anglais selon la langue d’usage de ces établissements.
Il existe également des écoles gouvernementales et un réseau d’établissements privés autorisés par le gouvernement du Québec qui offrent des programmes d’études reconnus.
Préscolaire et primaire
L’éducation préscolaire, aussi appelée maternelle, est non obligatoire. Les enfants peuvent commencer la maternelle à l’âge de 4 ou 5 ans.
L’enseignement primaire s’échelonne sur six ans. Les enfants ont l’obligation de fréquenter l’école à compter du début de l’année scolaire de leurs 6 ans.
Secondaire
Au secondaire, l’obligation de fréquenter l’école se poursuit jusqu’au dernier jour de l’année scolaire au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge de 16 ans ou qu’il obtient un diplôme décerné par le ministre de l’Éducation.
La formation générale des jeunes s’échelonne sur cinq ans et mène à l’obtention d’un diplôme d’études secondaires (DES).
La formation générale des adultes s’adresse aux personnes qui ne sont plus assujetties à l’obligation de fréquentation scolaire (16 ans et plus au 30 juin avant le début de l’année scolaire). Elle mène à l’obtention du diplôme d’études secondaires ou d’un certificat de formation d’un métier semi‑spécialisé.
Pour en savoir plus, consultez la page sur la formation générale des adultes du site du ministère de l’Éducation .
La formation professionnelle permet d’acquérir rapidement les compétences nécessaires pour pratiquer un métier spécialisé. Elle donne accès à :
- 181 centres de formation professionnelle;
- 144 programmes répartis dans une vingtaine de secteurs d’activité;
- des stages pratiques;
- un taux de placement élevé.
Les programmes d'études professionnelles sont conçus en collaboration avec les acteurs du milieu du travail et de l'enseignement. Axés sur les compétences exercées en entreprise, ils sont adaptés par les organismes scolaires à l’activité économique des régions où ils se déploient.
Pour accéder à la formation professionnelle, vous devez avoir réussi votre 3e ou 4e année du secondaire (9e ou 10e année de scolarité) ou plus selon les conditions d’admission du programme choisi. Tous les programmes conduisent à un diplôme ou à une attestation officielle, soit :
- le diplôme d’études professionnelles (DEP);
- l’attestation de spécialisation professionnelle (ASP);
- l’attestation d’études professionnelles (AEP).
Pour en savoir plus, consultez la page sur la formation professionnelle du site Québec métiers d’avenir ou le répertoire des programmes en formation professionnelle du site Inforoute
.
Enseignement supérieur
L’enseignement supérieur comprend les études collégiales et universitaires ainsi que les études postdoctorales.
Études collégiales
Le niveau collégial constitue l’une des particularités du système d’éducation du Québec.
La formation préuniversitaire permet de faire le pont entre le secondaire et l’université. Elle mène à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC) et dure deux ans.
La formation collégiale technique donne accès au marché du travail. Elle peut également mener à l’université si les exigences liées au programme universitaire choisi sont respectées. Cette formation mène à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC) dans une spécialité et dure habituellement trois ans.
La formation collégiale de courte durée s’adresse aux adultes qui ont une expérience de travail ou qui ont complété une formation antérieure. Elle mène à une attestation d’études collégiales (AEC) et dure de 6 à 18 mois.
Consultez la section Étudier au cégep pour en savoir plus.
Études universitaires
Les études universitaires sont divisées en trois cycles et mènent à l’obtention des diplômes suivants :
- le baccalauréat (1er cycle) qui dure trois ou quatre ans selon la discipline;
- la maîtrise (2e cycle) qui dure un ou deux ans;
- le doctorat (3e cycle) qui dure trois ans ou plus.
La plupart des universités offrent également des programmes courts (certificats, diplômes d’études supérieures spécialisées, etc.) d’une durée variable. Il est aussi possible d’effectuer des études postdoctorales après la formation universitaire.
Les universités comptent des facultés de différentes disciplines ainsi que des écoles spécialisées comme des écoles de hautes études commerciales et des écoles de génie.
Consultez la section Étudier à l’université pour en savoir plus.
L’agrément facilite la comptabilisation des dépenses de formation des employeurs assujettis à loi sur les compétences. Il s’agit des employeurs dont la masse salariale est supérieure à 2 millions de dollars.
Ces employeurs comptabilisent et déclarent annuellement les sommes investies dans la formation de leur personnel. Si l’activité de formation est offerte par un titulaire de certificat d’agrément, les employeurs utiliseront le numéro d’agrément du formateur ou de l’organisme formateur dans leur déclaration.
L’activité de formation doit aussi répondre à trois conditions. Elle doit
- être structurée, conforme à la loi sur les compétences et donner droit à une dépense admissible en vertu du Règlement sur les dépenses de formation admissibles;
- permettre au personnel de développer des compétences liées à un emploi;
- traiter d’un sujet relatif au champ professionnel pour lequel le formateur ou l’organisme formateur est titulaire d’un certificat d’agrément.
L’agrément n’est pas une preuve de la qualité de la formation ni de la qualité du formateur. Il n’est pas non plus obligatoire. C’est un élément facilitateur pour les employeurs clients.